Le dérèglement climatique, la hausse des allergies et de l'obésité sont des exemples d'enjeux sur lesquels les attentes de la société sont très fortes et où nous n'avons que peu d'impact isolément. Le rôle des agendas 21 (plan d'actions pour le 21e siècle) est de mobiliser partout dans le monde des acteurs qui souhaitent s'engager, à leur échelle, à faire évoluer les choses dans le bon sens.
En France, près de 1 000 collectivités territoriales (Villes, Départements, Régions) se sont inscrites dans ce mouvement général qui s’inscrit dans la droite ligne du Sommet de la terre de 1992, au cours duquel, pour la première fois, plus de 170 États ont reconnu que développement économique, progrès social et protection de l’environnement sont indissociables. En adoptant à son tour son Agenda 21, Blois agit pour l'avenir.
L' objectif est de limiter notre impact sur l'environnement (préservation des ressources, rejet de CO2) mais aussi bien sûr de préserver le budget de la collectivité et des ménages afin de répondre à d'autres besoins essentiels (toutes énergies confondues, la Ville a dépensé plus de 2.5 millions d'euros en 2012 pour le fonctionnement des bâtiments communaux...).
Les zones pavillonnaires qui se multiplient en périphérie des villes empiètent sur la nature et entraînent des surcoûts pour l'organisation des transports en commun, la collecte des déchets, l'éclairage, la voirie, etc. Les économies réalisées par les ménages en taxes sont souvent englouties en carburant. Le pari de la Ville est de développer de nouvelles formes d'habitats basse consommation incluant un espace extérieur qui répondra à l'une des aspirations majeures des familles.
Les pesticides sont très efficaces contre l'enherbement mais ils s'infiltrent dans le sol et sont pointés du doigt en matière de santé publique (impact sur le cancer, la fertilité, etc.) La France en est un des plus gros consommateurs au monde ! En 2012, la Ville est passée au 0 pesticide pour les voiries, places, parkings, parcs et jardins, mais elle en utilise toujours pour les terrains de sport et les cimetières où l'acceptation sociale des herbes est plus délicate.
L'éclairage public s'est fortement généralisé dans les années d'énergie bon marché. S'il apporte un confort évident, on constate que son coût est de plus en plus lourd et que parfois la lumière intrusive gêne les habitants (qualité du sommeil). Il perturbe également la faune et la flore et nous prive d'un spectacle assez magique qu'est celui de la voûte étoilée...
La démocratisation du sport et de la culture est une des solutions pour contrer le stress, la forte montée de l'obésité et du diabète, l'isolement, l'intégrisme ou la dépendance aux jeux vidéos chez les plus jeunes. Très bénéfique pour la santé, le sport est aussi une véritable école de la vie et un apprentissage de l'effort « heureux ». La culture, au delà de son aspect récréatif, développe la tolérance en favorisant une ouverture au monde, aux autres.
En améliorant le dialogue entre la collectivité et ses administrés, la démocratie participative optimise la construction des projets qui intègre ainsi l'expertise d'usage des habitants. Exemple de projet citoyen et participatif, les jardins partagés mettent en valeur un quartier, permettent de s'approprier les espaces de vie et de créer du lien social.
Le chômage touche particulièrement les jeunes et les personnes socialement fragilisées. Pour décrocher un travail, l'expérience est souvent requise - mais comment faire quand on cherche un 1er poste ? La collectivité peut alors jouer un rôle dans l'insertion ou l'intégration de ces personnes dans l'emploi.
Avec la montée continue du carburants, se déplacer en voiture devient un luxe. Pour les citadins, des alternatives plus nombreuses sont possibles : la Ville souhaite organiser progressivement un nouveau partage de la rue qui permettra des déplacements doux et des transports en commun efficaces sans pénaliser les automobilistes.
En moyenne, 38 kg de détritus (hors collecte des déchets) sont ramassés chaque heure par chaque agent du service propreté sur le domaine public. L'enjeu est de réduire les incivilités pour faire baisser ce chiffre, lutter contre les déchets volants des marchés, les dépôts d'ordure sauvage ou encore les mégots jetés au sol.
La Ville de Blois dispose d'un levier d'action important via ses 35 écoles publiques. Par exemple, 2 780 repas sont servis quotidiennement pour lesquelles un quart des écoles constatent un gaspillage important. Les marges de progrès sont multiples (approvisionnement local, énergie, eau, déchets, bâtiments) et le pari de la Ville est d'impliquer aussi les enfants, souvent très volontaires.
Ville de Blois
Service Développement Durable
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