Nouveau quartier Gare : pensé pour y vivre

Le nouveau quartier Gare : pensé pour y vivre, y étudier, y travailler. Ce nouveau lieu de vie proposera à terme de nouveaux logements, des bureaux, de l’hôtellerie et de la restauration, des commerces, des locaux pour l’enseignement supérieur et des espaces publics plus pratiques et valorisés.

Précédemment : vidéo

Le parvis de la gare de Blois accueille une sculpture de l’artiste Pablo Reinoso

Résumé du projet en 2 min.

Nouveau quartier Gare : pensé pour y vivre

Végétalisation

Végétalisation du quartier Gare

Les enjeux

Le quartier Gare, situé en cœur de ville, représente l’une des portes d’entrée majeures de Blois, donc vecteur de l’identité de l’agglomération. Il est également le point de convergence entre les quartiers Ouest, Nord et Centre. À cinq minutes du rond-point Médicis à l’ouest et du Château royal à l’est, le quartier Gare prolonge le projet du Carré Saint-Vincent et l’ACVL pour former, jusqu’en Vienne, la colonne vertébrale des aménagements urbains en cours dans le cœur de ville.

Il s’agit notamment :

  • de réhabiliter les friches, reconstruire la ville sur elle-même et lutter contre l’étalement urbain ;
  • d’atténuer la frontière créée par les voies ferrées entre les quartiers Nord, Ouest et Centre ;
  • de proposer des logements correspondant aux attentes des familles souhaitant habiter en centre-ville ;
  • de proposer des surfaces d’activités pour de nouveaux commerces et services, en lien avec le quartier ;
  • d’agrandir les espaces dédiés à l’enseignement supérieur ;
  • de proposer une offre de stationnement supplémentaire au sein du quartier et desservant l’hyper-centre ;
  • de réinventer les espaces publics pour créer une entrée de ville à la hauteur du potentiel et des ambitions touristiques de Blois.

Réinventer l’espace public

Outre l’îlot Ducoux, la première étape du projet a été la conception et la pose de la passerelle et de sa rotonde (imaginée en référence à l’escalier du Château royal). Ces dernières facilitent la traversée et l’accès aux quais de la gare ferroviaire, notamment pour les personnes à mobilité réduite et les cyclistes, et offrent une deuxième entrée à la gare, côté nord et ouest, qui vient désengorger l’entrée principale. Elles sont également un des signes architecturaux forts, positivement remarqués des touristes à leur arrivée.

À partir de décembre 2019, le projet s’est tourné vers le parvis de la gare, qui a été entièrement repensé pour offrir un bel espace ouvert sur le nouveau quartier, dont il est devenu le cœur. Les flux des voitures sont désormais limités devant la gare, afin de redonner leur place aux personnes à pied et à vélo, avec des cheminements plus clairs. Le parvis a été achevé en 2021. Des déposes-minute et un parc de stationnement géré par Effia avec 120 places sont également prévus.

Enfin, la gare étant une interface privilégiée entre les lignes de cars urbaines et interurbaines, une véritable gare routière a été créée, faisant du parvis un pôle d’échange intermodal (chemins de fer, gare routière, transports en commun, taxis et circulations douces).

Une longue réflexion

Beaucoup de chemin a déjà été parcouru : dès 1993, la Ville a engagé une réflexion globale sur la rénovation du secteur et la reconversion des friches Poulain. Depuis, le quartier de la Chocolaterie est devenu un lieu d’habitation et un pôle d’enseignement supérieur.

En 2009, la Ville a relancé la réflexion : une étude urbaine et les premières discussions foncières avec la SNCF ont suivi.

Les grands volets du projet

Le logement

La parcelle PE.1, située face au parvis de la gare et s’étendant sur 2 500 m² (ou 7 000 m² de surface de plancher), a été notamment fléchée pour des logements neufs, répondant davantage aux attentes du public et aux normes énergétiques.

Le programme prévoit ainsi 23 logements en accession à la propriété (livrés début 2024) et 95 logements étudiants (livrés à la rentrée de septembre 2024). La parcelle PE.1 sera libérée début 2021. Un projet de résidence séniors est aussi en construction sur les parcelles TE.1a et TE.2. Il devrait être livré fin 2024.

Le quartier redynamisé doit ainsi répondre à l’objectif de la Ville d’attirer de nouvelles et nouveaux résidents en centre-ville.

L’activité et l’enseignement supérieur

La parcelle PE.1 a également été fléchée pour plusieurs cellules commerciales en rez-de-chaussée ; un hôtel-restaurant d’une centaine de chambres (livré en mars 2024) ; et une maison des Mobilités. Cette dernière centralisera les informations et les démarches sur les moyens de déplacements alternatifs à la voiture ou écoresponsables. Elle abritera également le local d’accueil des taxis.

Sur la parcelle PE.2, l’enseignement supérieur s’étend sur 1 500 m², avec de nouveaux locaux pédagogiques destinés à l’Insa. Ces bâtiments ont été les premiers à sortir de terre en janvier 2022.

Cadre de vie durable et pratique

Un parc arboré est prévu à proximité immédiate de la gare, entre la résidence séniors et la rue Jean-Moulin. Sur 7 000 m², ce nouvel espace de repos et de détente en hyper-centre complètera les poumons verts blésois en périphérie de la ville.

Le reste de l’espace public du quartier sera également doté de plus d’une cinquantaine de nouveaux arbres, du parvis de la gare aux jardins intérieurs des futurs bâtiments en passant par les nouvelles rues.

L’importance des circulations intermodales de la gare n’est pas oubliée, avec de nouveaux stationnements pour vélos, une gare routière, des aménagements pour taxis et un parking de l’ordre de 120 places environ pour les voitures.

Focus sur : le parvis

À la descente du train, c’est par une large esplanade au pied de la gare que les voyageuses et voyageurs prennent contact avec la ville de Blois. Réservé aux personnes à pied et à vélo, l’espace n’est plus occupé par les véhicules. Les lignes urbaines et inter-urbaines utilisent la nouvelle gare routière de la rue Germaine-Tillion. Les taxis, grâce à un chenal aménagé le long du parvis, accèdent sans difficulté à la gare. Les autres automobilistes empruntent la rue Florimond-de-Beaune.

Grâce à cette nouvelle organisation, le trafic sur le secteur est fluidifié. La transformation est totale, le parvis repensé constitue une véritable respiration pour les usagères et usagers de la gare et, plus généralement, du quartier. Lieu d’attente et de rencontres, le parvis réaménagé sera ponctué de végétation et équipé de bancs.

Avec le réaménagement du parvis de la gare, l’objectif est de redonner leur place aux circulations douces. À l’heure où l’on cherche à développer des alternatives à la voiture, des circulations douces constitueront un fil conducteur des différents projets du nouveau quartier gare à travers la déclinaison de continuités cyclables et un parvis à destination des personnes à pied et à vélo.

Taxis et déposes-minute

Plan de circulation définitif