En 1967, l’Onu ratifiait le « traité sur les principes régissant les activités des États en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes », aux termes duquel la Lune recevait le même statut juridique que la haute mer ou l’Antarctique : elle n’appartenait à personne.
Gerardo Jerez Le Cam s’est pris à imaginer une population migrante quittant la Terre pour trouver asile sur la Lune, situation dont il a tiré Miniaturas lunares, collage d’une multitude de très brefs fragments de texte et de musique.
La partition est à la croisée des cultures et des musiques populaire, classique et contemporaine, tout comme la formation dont il s’entoure, la soprano Anne Magouët et le fidèle quartet argentino-franco-roumain : Manu Comté au bandonéon, iacob Maciuca au violon et Mihai Trestian au cymbalum.