La première édition a été une réussite ! Les séances ont affiché complet, avec un public qui n’était pas forcément habitué, raconte Danièle Marty, au nom des compagnies de théâtre. Aussi, nous renouvelons l’expérience, avec une programmation très diversifiée.
Pourtant le défi est de taille : mobiliser et faire travailler plusieurs compagnies de théâtre autour d’un projet commun et monter ensemble une œuvre collective…
Nous avons pris conscience de l’intérêt de travailler ensemble, de découvrir les créations des autres. Et surtout nous avons apprécié que le public réponde à l’appel, avec des temps d’échange, avant ou après les spectacles qui ont eu un franc succès.
Une édition éclectique
Fort de ce bilan positif, le groupe s’est reconstitué pour l’édition 2023. Une des compagnies ne participe pas cette année car son activité n’est pas compatible avec le calendrier. Mais elle reviendra peut-être en 2024.
Et la programmation s’organise autour de deux fils rouges : Molière et la création contemporaine. À part Molière, il n’y a pas d’autre texte classique.
De même, pas de grande création collective cette année. C’est très intéressant mais très lourd à monter, en plus de nos propres spectacles. Aussi, nous envisageons de réaliser une autre création en 2024 et de la jouer plusieurs fois, à la place de nos créations.
Une alternance qui permet de « rationaliser » l’énergie et le temps de chacune et chacun. Nos propres spectacles sont très diversifiés : la forme, l’écriture, les thèmes, les publics… C’est une des grandes richesses de ce festival de laisser une grande place à la diversité, pour s’adresser au plus grand nombre.
Par Camille Jaunet.