Situé au pied du Château royal, entre la Loire et la gare, le projet d’extension du cœur commerçant est l’un des outils développé par la Ville pour redynamiser le commerce de centre-ville. Le projet accueillera une halle maraîchère et des commerces.
Vidéo : récemment à l’îlot Saint-Vincent
Visite guidée des fouilles archéologiques de l’îlot Saint-Vincent
Le résumé des enjeux
Le projet d’extension du cœur commerçant au Carré Saint-Vincent répond à trois objectifs principaux :
proposer en centre-ville une halle maraîchère en accueillant les métiers de bouche qui ont peu ou prou disparu de l’hyper-centre ;
offrir des surfaces commerciales de grande taille pour accueillir de nouvelles enseignes aujourd’hui absentes de Blois, complémentaires aux commerces existants ;
aménager qualitativement cet espace vide idéalement situé au pied du Château royal.
Un point de passage central à proximité d’un patrimoine remarquable
Face à l’église Saint-Vincent-de-Paul, le square Victor-Hugo offre un oasis de verdure, sublimé par ses arbres remarquables et sa vue sur la façade des loges du Château royal. En revanche, derrière l’église, l’espace est actuellement une cavité, donnant un sentiment d’inachevé dans le dessin urbain. Jusqu’il y a peu, il était essentiellement fréquenté par des cars de tourisme.
Pourtant, le chevet de l’église Saint-Vincent est un point de passage et de destination central. Il est situé sur l’axe névralgique reliant le quartier Vienne et l’hyper-centre à la gare. C’est la pierre angulaire entre l’ACVL et le futur quartier Gare. Son aménagement devient donc de plus en plus nécessaire, pour le placer à la hauteur du potentiel et des ambitions de la ville.
La nécessité de réinventer le secteur a vite rejoint celle de redynamiser le commerce blésois. Loin de faire concurrence aux commerces existant, le projet complète l’offre actuelle et propose un véritable parcours commerçant dans la ville.
En effet, Blois manque de cellules commerciales de plus de 200 m², d’une part, et de commerces alimentaires qualitatifs, d’autre part. Le Carré Saint-Vincent répondra à cette problématique, en accueillant une halle maraîchère et une vingtaine de boutique, totalisant près de 7 000 m² de surface de vente. 120 places de stationnement seront également créées.
Le projet bénéficie du soutien des différents services de l’état (préfecture, Monuments historique, architecte des Bâtiments de France, direction régionale des Affaires culturelles, etc.) et de l’association de commerçantes et commerçants Les Vitrines de Blois. Au-delà de ses obligations réglementaires, la Ville a pris l’initiative de créer une conférence citoyenne. Démarche inédite à Blois, cette instance temporaire s’est constituée notamment par tirage au sort en novembre 2017.
Toutes les parties concernées par le projet y étaient réunies:
les personnes riveraines du quartier ;
les personnes expertes du patrimoine et de l’architecture ;
la société d’aménagement et les promoteurs ;
les associations de commerces ;
les institutions publiques et touristiques.
43 sièges étaient occupés régulièrement lors d’ateliers thématiques portant sur le commerce, le patrimoine et l’aménagement des espaces publics. La restitution des travaux de réflexion s’est tenue à la fin de l’année 2019.
Conférence citoyenne Saint-Vincent
Chiffres clé
25 boutiques envisagées
1 200 m² de halle maraîchère
10 000 m² d’espaces publics
6 390 m² de surface de vente
120 places de stationnement
Calendrier du projet
2017
novembre : constitution de la conférence citoyenne
2018
18 mars : dépôt du permis de construire de JMP Expansion pour 8 300 m² de surface de plancher
16 mai : la commission départementale d’aménagement commercial valide le projet à l’unanimité. Cette commission est, entre autres, composée des entités suivantes : préfecture, Ville, Agglomération, conseil départemental, conseil régional, chambre de Commerce et d’Industrie, chambre de Métiers et de l’Artisanat, chambre d’Agriculture, etc.
30 novembre : obtention du permis de construire
décembre à février 2019 : désamiantage et démolition du collège Saint-Charles
2019
mars : diagnostic archéologique Saint-Charles
avril : recours en annulation contre l’arrêté délivrant le permis de construire et le permis de démolir par une association
8–19 juillet : désensablement du Gouffre
19 juillet : rejet du recours contre le permis de construire par la cour administrative d’appel de Nantes
novembre : dévoiement des réseaux préalablement aux fouilles archéologiques
2020
été : modifications des demandes d’autorisation d’urbanisme pour réduire les emprises des fouilles archéologiques
2021
septembre : fermeture du parking Saint-Vincent et de la rue du Pont-du-Gast
octobre : lancement des fouilles archéologiques pour une durée prévisionnelle de 12 mois