La reconversion de l’ancien hôpital psychiatrique de Blois est un grand projet pour une nouvelle offre de logements, d’espace publics et de stationnement, sur un site enclavé en Vienne.
Situé en plein cœur du quartier Vienne, le site de l’ancien hôpital psychiatrique, construit dans les années 1960, a été désaffecté en 2008. Il s’étend sur un hectare, au milieu d’un îlot de vie mêlant l’urbain et le rural, avec un patrimoine environnant notable (aître de l’église Saint-Saturnin).
La municipalité a parmi ses objectifs l’augmentation de l’attractivité résidentielle, commerciale et touristique de Blois. Cela induit la rénovation du centre urbain et, plus particulièrement, celle du quartier Vienne, afin de préserver sa dynamique.
Le projet
Plusieurs points clé forment le projet :
la reconversion du site est tournée vers l’habitat (une quarantaine de logements) et la mixité des publics (environ un tiers de logements sociaux) ;
deux espaces verts seront créés, ainsi qu’un cheminement piétonnier jusqu’à la place Saint-Saturnin ;
une offre de stationnement public complémentaire pour le quartier sera créée ;
le projet tient compte du risque d’inondation de la zone, en permettant un écoulement de l’eau en cas de crue ;
enfin, le projet respecte et valorise les éléments patrimoniaux, avec la validation de l’Architecte des Bâtiments de France.
2008 : La Ville est devenue propriétaire du site quelques mois après sa désaffection.
2010 : La Ville charge l’aménageur 3Vals Aménagement des études nécessaires et de la mise en œuvre de la suite du projet.
2011–2012
2011–2012 : Études opérationnelles conduisant à l’obtention des autorisations réglementaires réalisées.
2012 : Travaux de désamiantage et de démolition des bâtiments (1 466 000 € HT).
2014-2015
2014 : fouilles archéologiques préventives couvrant l’Antiquité, le Moyen-âge et l’Époque moderne.
2015 : échanges avec le promoteur.
2016
2016 : Contact avec deux porteurs de projet. Ajustement de la programmation (espaces publics, stationnement, nombre de logement, etc.). Premières autorisations d’urbanismes délivrées.
2017–2019
La construction est freinée par une action en justice menée par une association s’y opposant (la même association qui a déposé un recours contre le projet du Carré Saint-Vincent). Elle a été déboutée par le tribunal administratif mais a fait appel. Le projet est suspendu à la décision de la cour d’appel de Nantes.