Place à l’engagement
Depuis janvier, bien des étapes ont d’ores-et-déjà été franchies :
- installation d’une instance de pilotage ;
- lancement d’une plateforme numérique ouvrant sur l’ensemble des outils déployés pour accompagner toutes celles et ceux qui souhaitent se mobiliser (135 propositions d’engagements ont déjà été formulées) ;
- constitution d’un conseil scientifique ;
- appels à contributions et à manifestations ;
- organisation de débats et de forums ;
- réunions associatives et citoyennes ;
- activation du réseau des COPératrices et COPérateurs (organismes, citoyennes et citoyens ambassadeurs du projet) et lancement des premières coalitions (groupes d’actrices et d’acteurs travaillant ensemble à l’élaboration d’un engagement commun sur un sujet spécifique).
Nous avons mis en place toutes les modalités de la mobilisation et de la participation, note Charles Fournier. Maintenant, nous attendons des engagements.
L’heure, en effet, est à la réception des contributions, à leur analyse par le conseil scientifique et à la rédaction d’une première version de l’accord (qui sera voté en avril 2020) entérinant les engagements, leurs modalités et financements.
La COP n’est pas un événement ponctuel, mais un processus, explique Charles Fournier. Tous les deux ans, il y aura un accord signé par les différentes parties prenantes, fruit de toute cette mobilisation.
L’occasion d’organiser, également tous les deux ans, un grand temps fort ouvert et partagé, déployé sur tout le territoire. Le premier se déroulera du 7 au 14 décembre prochain : sur six jours, l’événement traversera les six départements de la région en abordant six thématiques.
La dernière étape, à Blois, s’intéressera à la participation des citoyennes et des citoyens — qui pourront venir en nombre puisqu’il s’agira d’un samedi. « Nous avons tous en main une pièce du puzzle, pas de la même forme, ni de la même taille, mais chacun d’entre nous peut contribuer à faire évoluer les choses », souligne Charles Fournier