Environ 200 objets ont été identifiés dans ces quatre bâtiments, suite à un recensement du service municipal Ville d’art et d’Histoire, en partenariat avec l’Église et l’État. 60 étaient protégés au titre des « Monuments historiques » et pouvaient bénéficier d’un plan de restauration, de sécurisation et de prévention du vol. Dernière restauration en date : le tableau de Jean Mosnier, l’Adoration des mages (17e siècle), réinstallé à l’été 2013 dans l’église Saint-Nicolas.
La Sainte-Madeleine repentante, également issue de l’église Saint-Nicolas, a été identifiée comme l’une des cinq œuvres les plus en danger. Elle est donc partie en restauration le 26 mars 2015. Cette statue anonyme, issue de l’époque de la Contre-réforme (17e siècle), avait initialement été installée dans l’ancien couvent des Carmélites, dans la rue du même nom.
La restauratrice Delphine Bienvenut, dont l’atelier se trouve en Indre-et-Loire, explique que la remise en valeur a été plus longue que prévu et a nécessité la recherche de nouveaux fonds, pour compléter le budget de départ
. Conservée en hauteur et dans un lieu humide, les sels avaient sérieusement dégradé la pierre. Devant l’impossibilité de l’immerger, il a fallu la dégager au moyen de compresses d’eau déminéralisée, pendant plusieurs semaines.