Jusqu’au milieu du 20e siècle, c’est une des voies de sortie et d’entrée de la ville en venant de Saint-Aubin et Saint-Sulpice par les rues Michel-Bégon, des Basses-granges et de la Garenne.
En 1900, c’est une rue très vivante dont le côté impair est occupé par l’école Victor-Hugo « filles » et la « salle d’asile » (entendez par là l’école maternelle), une épicerie en gros, un coiffeur, l’auberge du Cheval-blanc, un loueur de voitures, un cordonnier et un marchand de vins en gros. Côté pair, on trouve un camionneur, l’épicerie Fournier qui sera à l’origine des Docks de Blois, un maçon et un cordonnier.
L’auberge Saint-Vincent occupe le numéro dix. Les frères Dosme, carrossiers de luxe installés en ville ont leurs ateliers de fabrication au quatorze, d’où sortiront certaines des magnifiques voitures hippomobiles aujourd’hui conservées au domaine de Chaumont. Deux marchands de bois et charbons, un charretier et un deuxième café terminent la rue.