J’ai été autorisé à prendre des cours de hip-hop à seulement 14 ans. La danse est le moyen d’expression qui me correspondait le plus mais il a été difficile pour mon entourage de le comprendre
, raconte Jonathan Breton.
Malgré les préjugés, il prend des cours de danse classique à Blois, et décide de devenir professionnel. Il poursuit ensuite son rêve en intégrant le conservatoire d’Angers, puis l’Institut supérieur des arts de la scène à Paris, avant de rejoindre The Ailey School à New York, en 2012. Il crée ensuite sa compagnie, l’Azoth Dance Theater (en 2014) et reçoit, en 2018, le prix « Jeune espoir des Français de l’étranger », remis au Quai d’Orsay. Une reconnaissance par l’État français de son travail de chorégraphe qui lui a donné plus de visibilité. On a fait une tournée de six mois et que ce soit en Finlande ou au Guatemala, notre spectacle a été compris de la même façon, cela montre que la danse est un langage universel
.
En parallèle, Jonathan prépare son premier festival chorégraphique international à Blois, intitulé « Blois danse », qui aura lieu du 3 au 13 juillet 2019. Un événement ouvert à toutes et tous, à travers lequel il aimerait démocratiser la danse contemporaine en proposant de l’aborder de différentes manières (films, spectacles, ateliers, rencontres avec des danseuses et des danseurs, etc).
Je veux casser les barrières entre la scène et le public
. De nouveau installé près de Blois depuis fin 2018, il a un autre projet : ouvrir un centre artistique qui mêlerait cours de danse, art thérapie, expositions d’artistes du monde entier, etc. Un projet auquel la municipalité est sensible.
Plus d’infos : www.bloisdanse.com et www.jonathanbreton.com
Par Chloé Cartier-Santino
Photo © Nicolas Wietrich
Cet article est issu de Blois mag № 154 (juin 2019)