Le centre-ville se transforme

Poumon de Blois et de son agglomération, le centre-ville est en pleine mutation. L’objectif est de dynamiser son bassin de vie en encourageant le retour de toutes et tous : commerçants, professionnels de santé, consommateurs, usagers, touristes, étudiants, mais aussi tout simplement d’habitants.

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L’avenir, on le sait, est à la reconquête des centres urbains, pour des raisons entre autres de mobilité et de vieillissement de la population. Anticipant cette tendance, la municipalité multiplie les projets visant à renforcer l’attractivité de la ville en général et de son cœur en particulier.

Épine dorsale des politiques publiques d’aménagement menées depuis 2014, l’axe nord-sud, de la gare à l’avenue Wilson, fait l’objet d’une attention particulière. Il s’agit, sur ce secteur, d’actionner tous les leviers favorisant la dynamique, notamment en travaillant autour des espaces et des équipements publics, et en développant des projets structurants ainsi que la feuille de route dédiée au commerce.

Il faut permettre aux gens de venir vivre ici, leur donner envie de le faire et de les faire rester, explique le maire, Marc Gricourt. Tel qu’en témoigne le dossier suivant, le centre-ville de demain se prépare aujourd’hui.

Des espaces publics valorisés

Le 18 mai dernier était inaugurée l’avenue du Président-Wilson réhabilitée, et avec elle la fin des travaux de l’aménagement Cœur de Ville–Loire (ACVL), vaste projet qui a vu la rénovation de l’espace public depuis le parc des expositions jusqu’à la rue Porte-Côté, en passant par le pont Jacques-Gabriel et les places de la Libération, de la Résistance et du Marché-au-beurre.

D’autres réfections de voiries ont été réalisées en parallèle, à l’image de celle de la rue de la Voûte. Désormais, l’attention se porte sur l’esplanade Valin-de-la-Vaissière, avec pour objectif de faciliter la liaison entre la place Louis-XII et la Loire, tout en en valorisant la perspective de l’une à l’autre et l’appropriation du site par les habitantes, les habitants et les touristes. Des études sont en cours pour orienter l’aménagement de ce secteur, études pour lesquelles il est fait appel à l’intelligence collective via le conseil des Sages, qui est allé à la rencontre des usagers sur le terrain.

Par la suite, ces réflexions seront étendues à l’aménagement de la rive droite, dans la lignée de ce qui a été réalisé au port de la Creusille et le long des chemins de la Loire à Vélo. De manière générale, l’accent est mis sur les modes de déplacements doux, tel qu’en témoignent le développement des voies cyclables et la navette gratuite, qui sillonne le centre-ville depuis le quartier Vienne jusqu’à la gare. Expérimenté de la mi-décembre à la mi-juillet, le système a tant séduit le public qu’il sera pérennisé, et son principe intégré à la prochaine délégation de service public en charge des transports urbains.

Le patrimoine historique sous les projecteurs

Le patrimoine historique de la ville est un atout de taille en matière d’attractivité. Sa valorisation est donc un enjeu majeur. Dans cette optique, le récent aménagement des Terrasses du Foix, au sein du Château royal, vient enrichir la visite du monument tout en offrant un nouveau cadre idyllique pour contempler la ville depuis ses hauteurs.

Ce travail de valorisation se poursuivra début 2020 par la mise en lumière du pont Jacques-Gabriel puis, dans un second et un troisième temps, de l’église Saint-Nicolas et de l’aître Saint-Saturnin.

Enfin, la Ville et le Pays des Châteaux ont conjointement racheté le bâtiment « Expo 41 » du conseil départemental, idéalement situé aux pieds du Château, pour en faire un lieu central de découverte des richesses historiques de Blois. En cours d’aménagement, ce nouvel espace constituera une porte d’entrée à la hauteur du potentiel et des ambitions touristiques de la ville.

Seront donc regroupés : l’Office de tourisme (fin septembre) et un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (mi-2020). En outre, le Musée de la Résistance, aujourd’hui place de la Grève, investira le rez-de-chaussée bas du bâtiment (fin septembre), où il offrira une nouvelle muséographie.

Des logements et des services

La politique de redynamisation du centre-ville passe par le développement de projets urbains structurants visant à diversifier l’offre de logements et de services à la population.

Si le centre-ville de Blois veut attirer de nouveaux habitants, il lui faut diversifier son offre de logements, qui manque notamment d’appartements spacieux pour les familles. Là encore, tous les leviers sont actionnés.

D’une part, la Ville travaille sur l’existant à travers des programmes de rénovations de façades, pour le rendre plus séduisant (dix à quinze opérations subventionnées par an, entre 2015 et 2018), et de réhabilitations, pour le rendre plus fonctionnel — un certain nombre d’appartements, pour exemple, ne sont accessibles qu’en passant par la boutique au-dessus de laquelle ils sont construits.

La Ville se penche également sur les propriétés vacantes via une démarche de repérage, de mise en relation entre propriétaires et promoteurs immobiliers et, à défaut, d’acquisition directe – pour peu qu’elle soit en capacité financière de le faire.

D’autre part, elle accompagne la création de nouveaux logements. En Vienne, un programme est en cours sur le site de l’ancien hôpital psychiatrique. Plus de 2,5 millions d’euros ont déjà été investis, mais la construction est freinée par une action en justice menée par une association s’y opposant. Cette dernière a été déboutée par le tribunal administratif mais a fait appel.

Sur la rive droite du fleuve, le projet de reconversion de l’Hôtel-Dieu suit son cours, incluant notamment une offre de logements de qualité (voir ci-contre).

Une porte d’entrée repensée

Du côté de la gare, c’est une reconversion totale qui s’annonce. Autour d’un parvis repensé comme une respiration se déploiera un programme immobilier proposant tout à la fois des commerces, des bureaux, des services à la personne, des locaux universitaires et des logements neufs adaptés aux nouveaux modes de vie — de tailles et de fonctionnalités diversifiées, pour accueillir toutes les catégories de populations. Pour l’heure, les travaux commencent.

D’ici deux ans, le réaménagement du parvis sera terminé, la nouvelle gare routière mise en service et le premier bâtiment sorti de terre — soit l’extension de l’Institut national des sciences appliquées (Insa) Centre-Val-de-Loire, qui offrira 1 500 mètres carrés à l’enseignement supérieur et à la vie étudiante.

Parallèlement commenceront les travaux sur le premier îlot à bâtir : libérée à la mi-2020, la parcelle située en face du parvis de la gare sera vendue à un promoteur immobilier dont le programme prévoit une vingtaine d’appartements en accession à la propriété, près de 85 chambres pour étudiantes et étudiants, des commerces, des services à la personne et la Maison des mobilités, qui informera le public sur les modes de déplacements dans l’agglomération. La construction de ces aménagements a débuté.

En outre, cette parcelle abritera un hôtel-restaurant « trois étoiles » de 80 chambres. En effet, dans la même idée de proposer les prestations de logement les plus larges possibles, mais aux touristes cette fois, la Ville appuie le développement de l’offre hôtelière par des porteurs de projets privés.

En Vienne, un établissement de luxe (cinq étoiles) est fléché à la place de la maison de retraite Gaston d’Orléans. L’hôpital, qui est propriétaire du site, est prêt à s’en dessaisir, mais attend pour ce faire des assurances de l’agence régionale de santé (ARS) sur la reprise du personnel et le maintien de l’offre de lits pour personnes dépendantes sur le territoire.

Aux petits soins des Blésoises et des Blésois

Si la diversification de l’offre de logements est un élément décisif de la politique qui permet d’attirer de nouveaux habitants, elle ne se suffit pas à elle-même. Il faut aussi que les services suivent, notamment en matière de santé. Ainsi, un établissement pluridisciplinaire de santé est en cours de création dans la rue des Corderies, en Vienne. À terme, le bâtiment partagera les 500 mètres carrés dont il dispose entre un centre dentaire, pour lequel le bail est signé, et une Maison de santé.

Ce projet s’inscrit dans l’ambition d’augmenter l’offre de soins tout en prenant en compte la démographie médicale blésoise et l’évolution de l’exercice de la médecine. La structure répondra tout à la fois aux attentes :

  • des jeunes femmes et hommes médecins, qui privilégient un exercice partagé de la profession (locaux, personnels, charges administratives, etc.) ;
  • de celles et ceux en fin de carrière, qui cherchent à transmettre leur expérience ;
  • et du public, qui bénéficiera d’effectifs médicaux supplémentaires et d’un parcours de soin intégré à proximité des lieux de vie – l’endroit est desservi par la navette gratuite.

On trouvera dans ce lieu des femmes et hommes médecins généralistes, des infirmiers, un opthtalmologue et des professionnels paramédicaux. Une première partie de la structure sera livrée en octobre et la seconde au premier trimestre 2020.

Façade de l’Hôtel Dieu.

Préserver et redonner vie à l’Hôtel Dieu

L’hôtel Dieu : un élément de l’identité patrimoniale de la ville

Blois a la chance de jouir de plusieurs fleurons patrimoniaux : son Château royal, sa vieille ville, ses hôtels particuliers, son fleuve, ses édifices religieux… l’Hôtel Dieu en est un autre symbole.

Des générations de femmes et hommes, patients, visiteurs, salariés du système de santé y ont évolué jusque dans les années 80. Depuis plus de 35 ans, le site, propriété de la Ville, abrite des services de l’État. Ces derniers ont signalé en 2016 leur volonté de déménager au 31 décembre 2020. Depuis cette date, la Ville réfléchit au devenir de ces 12 000 mètres carrés. Il ne s’agit en effet pas de se retrouver au 1er janvier 2021 sans aucun projet en vue et avec l’ensemble du bâtiment à gérer et à entretenir. Pour seul exemple la facture de chauffage, s’élèverait à 300 000 € par an

Un appel à projets sur un cahier des charges précis

Depuis l’information de ce déménagement, plusieurs intervenants immobiliers, promoteurs, architectes
se sont présentés aux services de la Ville en interrogeant la municipalité sur ses intentions quant au devenir du site. Des visites ont été organisées avec ces acteurs et la Ville a mûri son projet.

En lien avec ses objectifs de reconquête d’habitantes et habitants, de redynamisation du centre-ville, d’attractivité culturelle, touristique et de mise en valeur de son patrimoine, la Ville a opté pour une reconversion du site avec du logement qualitatif, un espace culturel (qui pourrait être notamment dédié au peintre blésois Lorjou), et des surfaces de services à la personne (professionnelles et professionnels de santé, professions libérales, etc.).

Les priorités de la Ville énoncées, un appel à projets a été lancé en mars afin de mettre sur un pied d’égalité les opérateurs intéressés. Ces derniers ont eu deux mois pour transmettre leur dossier d’intention. Des auditions auront lieu en juillet puis, un jury composé de membres du conseil municipal, de la majorité et de l’opposition, choisira l’opérateur dont le projet est le plus pertinent ; l’opérateur devant disposer d’une assise juridique et technique et de capacités financières propres à une opération de cette envergure.

Le conseil municipal statuera sur une proposition et l’Hôtel Dieu pourra être vendu en tenant compte de l’estimation établie par France Domaine. Les collectivités publiques doivent en effet respecter le cadre légal des estimations domaniales effectuées par France Domaine qui confirme en date du 3 mai dernier son estimation à 3,1 millions d’euros pour le bâtiment. Cette somme pourrait notamment donner à la Ville des capacités pour acquérir des surfaces vacantes en centre-ville pour y implanter de nouveaux commerces et influencer les prix de l’immobilier commercial.

Sauver l’Hôtel Dieu des fausses rumeurs

L’Hôtel Dieu étant classé Monument historique (MH), il sera évidemment préservé (et non démoli comme certains le laissent sous-entendre). Le but étant même de le mettre davantage en valeur. Pour les Blésoises et les Blésois, il n’est aujourd’hui qu’un beau bâtiment qu’on ne voit que de l’extérieur. Accueillir un projet public en son sein permettra à chacune et chacun de pouvoir profiter de ce lieu majestueux et des espaces extérieurs.

Du fait de son classement MH, toute intervention sur ce bâtiment fera l’objet de toutes les autorisations réglementaires requises en matière de préservation du patrimoine.

La reconversion du site, quant à elle, est estimée à minima entre 15 et 30 millions d’euros. La Ville, en l’état actuel de ses finances publiques et soucieuse de ne pas augmenter les impôts des Blésoises et des Blésois, ne peut porter la charge que représenterait quelque reconversion que ce soit. Ce chiffre est égal à une ou deux années d’investissements de la Ville. Cela signifierait que rien ne se ferait dans les écoles, sur les routes, les trottoirs, en matière de transition énergétique, d’accessibilité des bâtiments, d’investissements sportifs ou culturels… pendant un ou deux ans. Ce n’est pas le choix de la municipalité.

État du commerce en centre-ville

Vue aérienne du centre-ville, avec l’escalier Denis-Papin en haut et le pont Jacques-Gabriel en bas.

Dynamiser le commerce en centre-ville et en Vienne

Sur les 498 commerces du centre-ville, on décompte en un an (de juin 2018 à mai 2019) : 65 ouvertures ou reprises, 16 fermetures et réouvertures, et 9 fermetures/locaux vacants. La vacance totale est de 7,63 %.

Il y a 460 commerces en activité pour 38 locaux vacants.

Enjeu majeur de la dynamisation du centre-ville, la revitalisation du commerce se développe sur une feuille de route comprenant une série de mesures et sur un projet d’envergure, celui du carré Sint- Vincent.

Parce que la dynamique d’une ville est directement liée à sa vitalité commerciale, l’ensemble des acteurs du commerce a signé le 25 avril dernier une feuille de route visant à son développement.

La mise en application de ce document s’est notamment traduite par l’installation en juin de compteurs piétons sur dix zones identifiées du centre-ville, de la rue Porte-Chartraine à la place Ave-Maria, en passant par la rue du Commerce ou encore les Trois-clés. Ces capteurs comptabilisent les allées et venues des passants (uniquement en numérique, sans enregistrement sonore ni vidéo).

L’étude des données récoltées permet d’avoir une idée précise du flux des piétons, de mesurer l’impact de certains événements mais aussi, par exemple, de planifier des travaux sur des créneaux de moindre affluence.

Autre action de la feuille de route, une note compilant l’ensemble des démarches à réaliser à l’ouverture d’un commerce a été rédigée par le service du Développement commercial de la Ville, qui en assure par ailleurs le suivi. En outre, le droit de préemption sur les fonds et baux commerciaux acté en 2018 se poursuit en 2019 par des mesures de protection des linéaires.

Désormais, l’attention se porte sur la mise en place par Agglopolys d’un fonds d’aide aux artisans, commerçants et prestataires de services ayant pour projet de créer, reprendre, moderniser ou développer une activité — en particulier celles situées dans le centre-ville et les centres-bourgs. Le projet est inscrit à l’ordre du jour du conseil communautaire du 11 juillet. L’investissement à réaliser, qui ne doit pas être inférieur à 4 000 €, peut porter sur des aménagements immobiliers, la rénovation de la devanture ou de l’enseigne de la boutique, l’équipement en véhicules de tournées, en particulier à destination des artisans et commerçants « de bouche » ayant déjà un point de vente sur le territoire, ou encore l’achat de matériel. Il donne droit à une subvention (nécessairement comprise entre 1 200 € et 5 000 €) pouvant aller jusqu’à 30 % du montant de l’opération. Une dizaine de projets pourrait être ainsi financée.

Une halle maraîchère à Saint-Vincent

Parallèlement à la feuille de route, la Ville poursuit le projet du carré Saint-Vincent. L’objectif est triple : il s’agit tout à la fois de donner une vocation à cet espace vide idéalement situé sur l’axe menant de la Loire à la gare, de pallier le manque de surfaces commerciales de grandes tailles en centre-ville, et d’y faire revenir toute une série de métiers de bouche qui en ont peu ou prou disparu (poissonnier, boucher, charcutier, fromager, primeur, etc.). Ainsi le programme, totalement intégré à son environnement au chevet de l’église Saint-Vincent, prévoit un espace de 6 400 mètres carrés de surfaces de vente qui seront commercialisées par le promoteur JMP Expansion, dont 1 200 mètres carrés pour accueillir une halle. Des investissements ont d’ores-et-déjà été réalisés, avec notamment l’acquisition et la démolition du collège Saint-Charles, mais le projet est freiné par un recours déposé contre le permis de construire et le permis de démolition du bâtiment de la Poste par la même association qui a déposé un recours sur le projet de logements en Vienne (voir plus haut). Il n’en poursuit pas moins son développement, en concertation avec tous les acteurs concernés, dont les services de l’État qui appuient ce projet et la société civile à travers la conférence citoyenne.

Focus sur la rue Porte-Chartraine

Cette rue emblématique de Blois propose 41 cellules commerciales. On y trouve à la fois une librairie indépendante, un photographe, un maroquinier, une agence de voyage, un fleuriste, de la décoration, des bijoutiers, des coiffeurs, divers magasins de vêtements… tout ce qui contribue au dynamisme d’une rue commerçante active et conviviale.

Actuellement, neuf cellules commerciales sont vides. Les raisons sont variées. L’une d’entre elles est actuellement bloquée pour la vente, mais sera disponible à la location en septembre ; une autre est en cours de changement de destination (le local deviendra un logement) ; deux sont en cours de reprise (projets pour septembre) ; deux autres sont insalubres. Cela laisse donc trois cellules sans projet que le service du développement commercial de la Ville suit avec attention. Ces cellules pourraient être rapidement proposées à des porteurs de projets pour des boutiques éphémères au moment de Des Lyres d’hiver.

Ce que l’on voit ne reflète donc pas toujours des réalités souvent plus complexes. En témoignent également les locaux pourtant très bien situés de l’ancien primeur des Trois-clés. Pour cause de (double) succession, de propriétaires qui, ne résidant pas en France, sont éloignés du sujet, et qui de surcroît ne sont pas d’accord entre eux sur le prix de vente du commerce, plusieurs propositions de rachat ont échoué laissant vacant ce lieu stratégique depuis plusieurs années. Là encore, le service du Développement commercial de la Ville est en lien direct avec le notaire en charge de la succession pour mettre en relation les porteurs de projet et les propriétaires.

La parole à…

Estelle Séguret

Responsable de l’agence Arthur-Loyd

Il y a tout un tas de raisons pour lesquelles une cellule reste vacante un moment. Parfois c’est un problème de localisation : certaines rues sont moins recherchées que d’autres car moins exposées. Pourtant, selon le projet, elles peuvent tout à fait convenir et ont l’avantage d’avoir des loyers bien plus abordables, jusqu’à trois fois moins chers pour la même superficie. Le reste du temps, ce sont les procédures avec les propriétaires qui peuvent prendre du temps, ou la nécessité de faire des travaux qui peut refroidir certains.
On note une nette amélioration depuis le début de l’année, c’est bien reparti. La période printemps–été est toujours plus dynamique.

Alexandre Cornet

Co-directeur de l’agence Advenis

Après avoir connu une longue période de travaux assez difficile pour les commerçants, le centre-ville retrouve des couleurs. La commercialisation de nombreuses cellules se trouve aujourd’hui facilitée par la fin des travaux et l’ajustement des loyers à la baisse.
Malgré tout, certaines cellules continuent de rencontrer des difficultés en raison de loyers encore trop élevés, de la topographie de la ville ou de problèmes de succession.

Marie Jolly

Présidente des Vitrines de Blois

Nous sommes persuadés que la clé de la redynamisation du centre-ville se trouve dans la collaboration de tous les acteurs économiques et touristiques. En travaillant ainsi ensemble, chacun peut agir à son niveau pour le bien des habitants et pour la vie du centre-ville, ce qui contribue également à faire vivre les commerçants. Notre association a pour but de recréer du trafic dans le centre-ville et dans les commerces, en rebondissant parfois sur des événements tel que le Bouchon de Blois. Chaque fois que nous fermons la rue Denis-Papin pour des animations, c’est une vraie réussite !