Le ramassage des feuilles mortes : mode d’emploi

Le ramassage des feuilles mortes, lancé cette année dès le mois d’août, est effectué par les agents du service Propreté. Zoom sur ce travail de longue haleine.

cadre de vie

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On associe souvent la tombée des feuilles à l’arrivée de l’automne. Mais à Blois, cette année, tout à commencé dès le mois d’août : le service Propreté de la Ville était mobilisé pour le ramassage des feuilles tombées suite à la sécheresse.

En ce mois de novembre, le ramassage devient un enjeu important de propreté et de sécurité. La quantité de feuilles tombées au sol, logiquement en plusieurs fois, oblige à la patience des habitants.

Quand les usagers voient des tas de feuilles, c’est parce qu’on fait le nécessaire pour libérer le passage, et notamment les trottoirs, pour faciliter la circulation des piétons, explique le service Propreté. Les équipes ne peuvent être partout à la fois dans la ville.

Au total, ce sont cinquante personnes qui sont mobilisées pour le ramassage des feuilles mortes. Le service Propreté dans son ensemble est concerné par le ramassage des feuilles. Des balayeuses, des aspire-feuilles et des souffleurs équipent le service. Un équipement nécessaire pour s’occuper de toutes ces feuilles tombées des 14 300 arbres recensés sur l’espace public.

Une fois les feuilles rassemblées par les agents, ce sont ensuite les camions qui interviennent. Ils se rendent sur les points de rassemblement constitués par les agents afin d’aspirer les feuilles et de les transporter jusqu’au stade des Allées. C’est à cet endroit qu’elles sont stockées avant de rejoindre la plateforme « VALCompost », située sur la commune de Fossé, pour être compostées.

150 tonnes

C’est le poids des feuilles mortes ramassées chaque année par les cinquante agents du service propreté. Un chiffre qui donne une idée de l’ampleur du travail pour les agents mobilisés sur cette mission.

Le saviez-vous ?

Les feuilles ramassées par le service Propreté connaissent par la suite une deuxième vie. Acheminées par camions sur la plateforme « VAL-Compost », située sur la commune de Fossé, elles y sont valorisées et transformées en compost.
Pour cela, « VALCompost » procède par étape.

Tout d’abord, les déchets verts reçus sont pesés et préparés : on retire les éventuels déchets indésirables. Puis, ces déchets sont à la fois broyés et arrosés. Pendant quatre ou cinq semaines, le broyat fermente. Les douze semaines suivantes sont consacrées à la transformation des déchets verts broyés en humus. Après avoir affiné le produit obtenu, le compost est stocké et désormais prêt à être utilisé.

Par Pierre-Louis Käppeli