prévention de la délinquance

Prévention : les actions de la Ville dans les écoles

Depuis plusieurs années, la Ville de Blois mène une politique de prévention de la délinquance auprès des personnes mineures lors d’ateliers dans les écoles. Focus sur les thèmes 2020.

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Ces interventions, assurées par le service Prévention de la délinquance de la Ville, s’adressent aux élèves allant du primaire à la terminale, en passant par les centres de formation d’apprentis (CFA). Après une année 2019 consacrée à la justice des personnes mineures, à la prévention des addictions, au danger des réseaux sociaux et aux incivilités sur l’espace public, trois thèmes principaux dominent en ce début d’année.

Les violences faites aux femmes et la relation filles–garçons

Ce thème part de la nécessité de briser les stéréotypes sur la place des filles et des garçons. Ceux-ci peuvent en effet être facteurs d’inégalités et à l’origine des violences faites aux femmes. Les ateliers mis en place par le service Prévention de la délinquance abordent notamment la question des relations amoureuses, les notions de consentement, de respect, etc.

Les interventions, au sein des établissements scolaires, peuvent prendre plusieurs formes : conférence, exposition, visite commentée, jeux, ciné-débat autour d’un court-métrage, etc. Le « théâtre forum » est aussi une autre façon d’aborder les sujets : une compagnie de théâtre joue une petite scène sur un thème donné, suivie d’un débat puis d’une reprise de la scène alors rejouée par les jeunes en fonction de leur sensibilité.

Prévention scolaire contre le sexisme

La prévention routière

Sur cette question, les interventions dans les classes se font de façon plus classique. Il s’agit de sensibiliser les élèves de tous âges aux règles à respecter en voiture ou en deux roues, grâce au matériel pédagogique et ludique de la Prévention routière (film, échanges, dialogue). La Prévention routière se déplace accompagnée d’un policier municipal et alerte par exemple sur le stationnement dangereux des parents aux abords des écoles.

Il arrive qu’il soit fait appel à des témoignages de jeunes ayant eu de très graves accidents de la route dus à la consommation d’alcool et de cannabis, qui passent eux-mêmes leur message de prévention.

Au sujet des produits toxiques, précisons qu’un arrêté municipal a été pris fin 2019 interdisant la vente aux mineurs de protoxyde d’azote (gaz hilarant, utilisé comme drogue euphorisante).

Le cyberharcèlement

Les interventions se font sous diverses formes rappelant les conséquences juridiques du cyberharcèlement, et le bon usage des réseaux sociaux et des smartphones, principaux vecteurs de ce fléau. Elles sont aussi l’occasion de communiquer les coordonnées des associations pouvant aider celles ou ceux qui en sont victimes.