M. le maire, vous avez été réélu pour un troisième mandat, quel message souhaitez-vous adresser aux Blésois·es ?
D’abord les remercier de leur soutien fort. Le résultat du premier tour a été une grande émotion, dans le contexte de crise sanitaire qui s’annonçait et qui dès le lendemain nous mettait en confinement durant deux mois. Ensuite leur confirmer que je resterai le maire que je suis depuis 2008 : entièrement dédié à ma mission, le maire de tou·tes et de chacun·e, à la tête d’une équipe profondément renouvelée, débordant d’énergie pour mettre en œuvre le projet politique sur lequel nous avons été élus, tout en restant bien entendu au contact, à l’écoute de mes concitoyen·nes, prêt également à ajuster les projets à venir après cette crise sans précédent.
Quels seront les axes forts de cette nouvelle mandature ?
Notre projet s’intitulait faire de Blois une ville résolument attractive, écologique, citoyenne et solidaire. Chacun de ces adjectifs est un axe de travail très transversal. La crise a d’ailleurs bien montré que l’urgence se situait dans ces transitions environnementales, sociales et citoyennes à combiner avec notre volonté permanente de développer notre territoire pour qu’il soit toujours plus attractif.
Quels seront les premiers projets à voir le jour ?
La crise du coronavirus et le confinement ont mis certains projets et chantiers à l’arrêt et les calendriers ont tous été bouleversés. Certains ont repris dès le début du mois de mai, d’autres peinent à redémarrer pour des tonnes de raisons. Parmi les chantiers les plus visibles c’est sans doute celui de la gare, l’aménagement du parvis qui devrait être achevé à la fin de cette année ou tout début d’année prochaine, avant que ne s’entame dans la foulée la construction du nouveau bâtiment pédagogique de l’Insa. Seront également construits une résidence sénior, la maison des mobilités, une résidence
étudiante, un hôtel trois étoiles et des logements en accession à la propriété. Ce quartier va complètement changer de physionomie dans les trois à quatre ans à venir, avec une place du végétal que nous souhaitons plus forte.
Le projet Saint-Vincent est confirmé mais pourrait être amendé pour tenir compte de ce que la crise nous invite à définir comme compréhension du « monde d’après », l’Hôtel-Dieu et sa reconversion en habitat et en équipements culturels va lui aussi reprendre son rythme, de même que les aménagements des bords de Loire sur la promenade Mendès-France… Au nord de la ville, la nouvelle école Mandela va également entrer dans une phase opérationnelle après la phase d’étude et de concertation, les projets de rénovation des gymnases Traoré et Cerdan, les réfections de voirie, la mise en place d’un plan de circulation douce ou encore les opérations de retour de la nature en ville… Comme vous le voyez, ce ne sont que quelques exemples de notre ambition et de notre volonté de poursuivre une action en faveur des Blésoises et des Blésois.