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Les 313 tableaux-écritures de Ben, accrochés au mur comme autant de sentences sur la vie, l’art, le doute, l’ego, les langues, l’amour, les mots, provoquent le questionnement.

culture

Visiter la Fondation du doute et voyager ailleurs

La Fondation du doute rouvre les portes de sa collection permanente historique, qui rassemble 300 œuvres contemporaines rattachées à l’esprit Fluxus. À découvrir également, l’exposition temporaire signée Rémi Boinot.

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Le mouvement Fluxus, auquel est dédiée la Fondation du doute, a posé, dans les années 1960, de nombreuses bases de l’art contemporain et inventé de nouvelles formes d’expression : le mail art, l’art vidéo, le happening, entre autres. Il faut aborder ces expositions d’art contemporain délesté de ses a priori et s’amuser de l’originalité, l’inventivité, la liberté, la joyeuseté de cette production artistique, témoin d’une époque débridée.

En fait, il en va de l’art contemporain comme de toute forme artistique, explique Alain Goulesque, directeur de la Fondation du doute. Que l’on s’intéresse à la Grèce antique ou à la peinture de la Renaissance, les artistes, de quelque époque qu’ils ou elles soient, ont toujours une façon d’observer le monde qui leur est particulière ; la comprendre n’est pas inné. Il faut pour ça pratiquer les œuvres, aller voir et revoir des expositions. Si l’on veut apprendre, toute forme d’art nécessite une approche par la connaissance. Cela n’empêche nullement de se laisser porter par ses regards et ses émotions personnelles. C’est ce à quoi vous invite la Fondation du doute !

Quels ailleurs quel, une exposition temporaire de Rémi Boinot

L’exposition initialement programmée en mars et avril est prolongée jusqu’au 23 août. Celle-ci commence par une vidéo projetée sur un écran très large où l’image d’Épinal d’une plage avec ses cocotiers semble flotter entre deux eaux, comme le fait la Nouvelle-Calédonie à la veille du deuxième référendum sur son indépendance.

On découvre ensuite l’installation, parsemée de vidéos de l’artiste, d’œuvres dessinées, de sculptures, qui par leur disposition agencent et traduisent la vision de Rémi Boinot au retour de son deuxième voyage sur l’île de Lifou. Une vision où semble très présente la question des métissages et des rencontres.

À noter également : le 17 juillet, à 18 h la « Conversation » avec Rémi Boinot autour de trois œuvres par lui choisies dans les collections de la Fondation (réservation obligatoire) ; puis à 19 h 30 la projection du film Rémi Boinot de Ph. Gasnier (26 min.)

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