Le mouvement Fluxus, auquel est dédiée la Fondation du doute, a posé, dans les années 1960, de nombreuses bases de l’art contemporain et inventé de nouvelles formes d’expression : le mail art, l’art vidéo, le happening, entre autres. Il faut aborder ces expositions d’art contemporain délesté de ses a priori et s’amuser de l’originalité, l’inventivité, la liberté, la joyeuseté de cette production artistique, témoin d’une époque débridée.
En fait, il en va de l’art contemporain comme de toute forme artistique, explique Alain Goulesque, directeur de la Fondation du doute. Que l’on s’intéresse à la Grèce antique ou à la peinture de la Renaissance, les artistes, de quelque époque qu’ils ou elles soient, ont toujours une façon d’observer le monde qui leur est particulière ; la comprendre n’est pas inné. Il faut pour ça pratiquer les œuvres, aller voir et revoir des expositions. Si l’on veut apprendre, toute forme d’art nécessite une approche par la connaissance. Cela n’empêche nullement de se laisser porter par ses regards et ses émotions personnelles.
C’est ce à quoi vous invite la Fondation du doute !