Plus de 3 millions d’euros, c’est le montant des travaux de restauration de l’église Saint-Nicolas. La Fondation Sisley-d’Ornano s’engage aux côtés de la Ville dans ce vaste projet et entérine sa participation à hauteur de 550 000 €.
Ce financement exceptionnel permettra la restauration des vitraux de l’église. Tout comme l’église, ils ont connu une histoire mouvementée. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ils sont à reconstruire à la suite des bombardements. Le choix est fait de vitraux très colorés et figuratifs. Pour sélectionner les peintres-verriers, l’Administration lança un concours en 1955. Quatre peintres-verriers furent lauréats du concours : François Bertrand, Pierre Gaudin, Jacques Le Chevallier et Max Ingrand. Max Ingrand, figure majeure de l’Art déco et qui était le plus expérimenté, fut nommé coordinateur du projet. Le but était de garantir une unité de coloration et de graphisme. Ainsi, la chapelle axiale fut confiée à l’atelier Le Chevallier, tandis que Max Ingrand héritait des baies du transept, de celles du haut chœur et de la tour lanterne. Les chapelles rayonnantes et orientées étaient attribuées à Gaudin, ainsi que les collatéraux du chœur. En 1968, le chantier est achevé.
Aujourd’hui, les vitraux sont abîmés et nécessitent une restauration en profondeur pour assurer leur pérennité. Le mécénat exceptionnel de la Fondation
Sisley-d’Ornano permettra de réaliser ce chantier d’envergure.
Un autre partenaire s’engage aux côtés de la Ville : la direction régionale des Affaires culturelles (Drac), qui finance 60 % de la première tranche des travaux (cette dernière s’élevant à 547 746 €). La Drac finance également en intégralité une étude sur la restauration du grand orgue, muet depuis 1998.