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Sonia Bompastor, à la tête de l’Olympique lyonnais féminin

À quarante ans, la blésoise Sonia Bompastor est devenue coach de l’équipe féminine de football de l’Olympique lyonnais (14 titres de championne de France, 7 titres de championne d’Europe). Retour sur une carrière qui a débuté à l’US Mer.

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Enfant de Blois, Sonia Bompastor entraîne, depuis fin avril, l’équipe féminine de l’Olympique lyonnais (OL), la meilleure équipe de football d’Europe. Pour accéder à ce poste, elle a enchaîné les réussites sportives.

Tout commence au plus jeune âge, « au bord des terrains de foot » sur lesquels son père arbitre des matchs et son grand-frère joue, le weekend. Pour passer le temps, j’échangeais des ballons avec les autres enfants, raconte Sonia Bompastor. Dans la cour d’école, j’étais aussi plus attirée par le foot que par la marelle !

Rapidement, la petite fille intègre l’US Mer, la commune où elle a grandi et où elle revient se détendre, lorsque son planning chargé le permet. La passion naît ; elle continue avec l’équipe de football de Thoury, jusqu’aux années lycée, à Sonia Delaunay, à Blois. Après un passage à Tours, en D2, Sonia Bompastor voit sa carrière s’envoler : Clairefontaine, La Roche ESOF, Montpellier, Olympique lyonnais, Paris Saint-Germain, etc. La footballeuse décolle même aux états-Unis, à Washington, pour deux saisons.

En 2012, de retour dans son « club de cœur » qu’est l’OL, elle participe au triplé historique du foot féminin français : le Championnat de France, la Coupe de France et la Ligue des Champions. Sa retraite sportive, l’année suivante, à 33 ans, lui permet de « vivre sa vie de femme et de famille » avant de revenir, plus motivée que jamais, d’abord dans l’Académie féminine de l’OL en tant que directrice, et enfin comme coach.

Que représente ce challenge pour vous ?

Le club lyonnais s’est construit avec l’histoire de la ville. Il est créatif et innovant ; c’est ça, l’ADN OL ! L’exigence du public va au-delà des résultats, il attend du beau jeu porté vers l’attaque, du spectacle. C’est ce que je souhaite : faire perdurer cette culture du jeu en amenant les joueuses à se dépasser.

Par Claire Ceznec, photo © Damien LG/OL