Vaccination, dépistage, port du masque… consultez notre page récapitulative.
Notre page Covid-19Vous trouverez le détail des personnes pouvant être vaccinées ou non sur le site du ministère de la Santé.
Vous trouverez le détail des personnes pouvant recevoir une dose de rappel sur le site du ministère de la Santé.
La vaccination est possible auprès des pharmacies, médecins (généralistes ou spécialistes), infirmières et infirmiers, dentistes et certains laboratoires voire lieux de travail.
Depuis le 15 mars 2022, suite à une décision préfectorale, il n’y a plus de centre de vaccination dans l’agglomération blésoise.
Vous pouvez consulter sante.fr pour trouver un rendez-vous de vaccination près de chez vous.
Un centre de vaccination était auparavant disponible dans l’agglomération blésoise. Ouvert le 20 janvier 2021, la préfecture a décidé sa fermeture à partir du 15 mars 2022. Il a occupé successivement l’Espace Jorge-Semprun de Blois, le Jeu de Paume de Blois, le gymnase des Belleries de Vineuil, puis la salle Tri’Postale de Vineuil.
Les personnes de plus de 80 ans peuvent prendre rendez-vous pour une vaccination à domicile (première ou deuxième injection, ou dose de rappel), en appelant le 0 800 730 957 (appel gratuit, numéro vert national, ouvert tous les jours de 6 h à 22 h).
La vaccination permet de se protéger et de protéger les autres. Couplé avec les mesures barrières, le vaccin contribuera à maîtriser l’impact de l’épidémie de la Covid-19 sur le long terme.
La stratégie vaccinale mise en place doit permettre de remplir 3 objectifs de santé publique :
- faire baisser la mortalité et les formes graves de la maladie ;
- protéger le personnel soignant et le système de soins ;
- garantir la sécurité des vaccins et de la vaccination.
La stratégie vaccinale repose sur 3 principes :
- non-obligatoire ;
- gratuité ;
- haute sécurité.
Le vaccin n’est pas obligatoire.
Le consentement de la personne vaccinée est obligatoire et recueilli en amont de la vaccination.
À propos de l’ouverture du centre initial de vaccination (Jorge-Semprun, remplacé par celui du Jeu de Paume le 6 avril 2021, puis du gymnase des Belleries le 6 septembre 2021, puis de la salle Tri’Postal le 29 février 2022).
« Anticipation et concertation ». Tels sont les maîtres mots de la bonne marche du centre de vaccination de Blois, selon Alexandre Prinet, son directeur technique pour la Ville. De fait, l’organisation de la structure repose sur l’étroite collaboration de partenaires complémentaires dont la Ville. En premier lieu, c’est elle qui a mis à disposition l’Espace Jorge-Semprun (site de vaccination initial, NDLR) et qui, par l’intermédiaire de ses services, s’est chargée de l’aménagement intérieur des locaux, de l’installation du réseau informatique et de l’acheminement de tout le matériel utile dont elle pouvait disposer, ainsi que l’accueil du public et l’administration du lieu. Parallèlement, chacun des partenaires a mobilisé ses troupes : le Sdis (service départemental d’incendie et de secours), qui a désigné en son sein un « chef de centre », l’hôpital, en charge de la logistique vaccinale, la CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé), qui gère les personnels médicaux. Nous avons été proactifs dans le sens où nous avons travaillé à l’organisation du centre avant même de recevoir les instructions de l’État
, souligne Marie-Agnès Féret, adjointe au maire en charge de la Ville solidaire. Un accueil téléphonique a également été mis en place avant l’ouverture, et un important travail a été réalisé quant au paramétrage de l’interface Doctolib, qui gère les rendez-vous et que la collectivité est en charge d’administrer.
Une coordination exemplaire
Depuis l’ouverture du centre le 20 janvier 2021, les différents partenaires impliqués travaillent main dans la main à son bon fonctionnement. Il faut souligner la coordination exemplaire qui existe entre les équipes de la collectivité, de la CPTS, de l’hôpital, du SDIS et des services d’ordre
, note Marie-Agnès Féret. Chaque jour, la Ville dépêche sur le site un cadre administratif et, en permanence, trois à quatre agents chargés de l’accueil et de l’orientation du public. Ce sont également ses services qui assurent quotidiennement le nettoyage des locaux. La police municipale, en outre, est mobilisée pour intervenir en cas de difficulté. Ainsi, le bon déroulement des opérations est garanti par l’implication « transversale » de nombreux services de la Ville et, de manière générale, par la capacité des différentes parties prenantes à travailler de concert. L’activité du centre repose sur le nombre de doses du vaccin qui lui sont attribuées, ce qui ne dépend pas de nous, mais pour ce qui nous concerne, nous avons su mettre en place, avec nos partenaires, une organisation efficiente, réactive et adaptative, de sorte à offrir aux usagères et usagers le meilleur des services possible
, conclut Marie-Agnès Féret.
Institutions impliquées :
Le centre était sous la supervision du service départemental d’incendie et de secours (Sdis).
Agglopolys, la Ville de Vineuil, l’agence régionale de santé, la préfecture, la caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM) de Loir-et-Cher, le centre hospitalier Simone-Veil de Blois, la communauté d’agglomération de Blois–Agglopolys, le conseil départemental, le conseil départemental de l’Ordre des médecins, le conseil départemental de l’Ordre des infirmières et la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS La Salamandre), ont travaillé de concert pour permettre le fonctionnement de cet espace.
Consultez les réponses du ministère des Solidarités et de la Santé aux questions fréquentes sur leur site web.

Entretien avec Dr. Valérie Decarpentries, centre hospitalier de Blois
Médecin référent en infectiologie au centre hospitalier Simone-Veil de Blois, le docteur Valérie Descarpentries nous éclaire sur la manière dont fonctionne le vaccin, les particularités de la nouvelle technologie de l’ARN messager qu’il emploie, les éventuels effets secondaires qu’il peut entraîner et l’intérêt de sa généralisation.
Comment le vaccin fait-il barrière au virus ?
Dr Valérie Descarpentries : Le vaccin dont nous disposons utilise la technologie de l’ARN messager. C’est un procédé certes récent, mais qui a déjà été utilisé dans l’élaboration d’autres vaccins. Contrairement à la méthode traditionnelle, on n’injecte pas le virus en entier ou une partie de celui-ci dans l’organisme, mais seulement le code génétique de l’une de ses parties, bien choisie pour être représentative du virus. En l’occurrence, il s’agit de la protéine Spike, qui est présente à la surface du virus. Ainsi, il suffira à l’organisme de repérer cette partie du virus pour le reconnaître en entier.
La technologie de l’ARN messager est-elle dangereuse ?
Dr V. D. : Au contraire, c’est un processus sécurisant dans la mesure où on n’injecte pas le virus en entier, ni même un bout du virus, mais uniquement une partie de son code génétique. En somme, on donne à notre organisme la recette de la protéine.
Il la fabrique, puis l’identifie comme étant un corps étranger. Dès lors, le système immunitaire apprend à la reconnaître et à détruire les cellules qui en sont infectées. L’idée qu’on injecte du patrimoine génétique dans une cellule peut sembler déroutante, mais il n’y a aucune chance que celui-ci s’intègre dans l’organisme puisque, dès lors que la protéine est fabriquée, le code génétique est détruit.
Y a-t-il des effets secondaires avec ce type de vaccin ?
Dr V. D. : Tout d’abord, il faut savoir que, dans la mesure où l’on ne fabrique qu’un morceau du virus, le vaccin ne peut créer une infection Covid. Ensuite, le vaccin est un médicament. Or, tout médicament a potentiellement des effets secondaires. Ceux du vaccin dont nous disposons sont classiques : douleur au bras, maux de tête, courbatures, quelques frissons ou nausées, comme pour le vaccin de la grippe. Ces symptômes se déclenchent parce que le système immunitaire travaille. Ils peuvent être fréquents, mais ils ont peu de conséquences. Dans de rares cas, des réactions allergiques peuvent survenir, mais il en est ainsi de tous les vaccins. Celui-là n’est pas très différent des autres.
Pourquoi est-il important de se faire vacciner ?
Dr V. D. : Parce qu’il n’y a pas d’autre alternative. On sait que le vaccin protège de la maladie, mais on ne sait pas s’il empêche le virus de circuler. Nous devons attendre que suffisamment de personnes soient vaccinées pour observer un impact sur la circulation du virus et déterminer ainsi le nombre de personnes minimales à vacciner pour stopper cette circulation. Ainsi, si nous voulons nous en sortir, tout le monde doit y mettre du sien et participer à l’effort commun. On se vaccine pour soi, mais aussi pour les autres. La vaccination, c’est la bienveillance envers autrui. À toute époque, il y a eu de nouveaux vaccins. Les gens, heureusement, les ont utilisés. La peur du nouveau est naturelle, mais il faut savoir la dépasser. Nous devons faire les choses ensemble, pour pouvoir nous en sortir ensemble.
Page en partie issue d’un article écrit par Anne-Sophie Perraudin pour Blois mag 167 (mars 2021)