Une conception paysagère atypique
Une technique d’aménagement bien particulière a été utilisée pour la création de la micro-forêt, inspirée de la « méthode Miyawaki » (nom du botaniste japonais). Elle repose sur des principes simples qui consistent à planter des espèces locales variées (chêne, tilleul, sorbier, chèvrefeuille, noyer, poirier, aubépine, etc.), de manière dense (3 plants au m²). La Ville a souhaité également choisir des essences plus méditerranéennes pour expérimenter leur implantation dans nos régions dans le contexte de réchauffement climatique.
Ainsi, cette méthode permet à trois ans, d’obtenir une forêt à croissance rapide, plus étoffée. Des principes de base sont tout de même indispensables avant la plantation avec la préparation du terrain, son enrichissement en compost et autres amendements, puis du paillage et arrosage au moment de la plantation.
Cet espace donnera lieu à un suivi scientifique particulier, pour évaluer l’impact sur la biodiversité du sol et la richesse faunistique et floristique (plantée et spontanée), dans le cadre d’un partenariat avec le laboratoire d’écologie urbaine de l’INSA CVL.