Blois mag : Quelle est l’histoire de Studio ZEF ?
La radio a été lancée en 1999 à l’initiative d’un instituteur dans l’esprit de l’éducation populaire. C’était alors une radio scolaire itinérante qui émettait sur des fréquences temporaires pour diffuser les émissions réalisées et enregistrées dans les écoles. En 2008, avec l’installation du studio et l’obtention de la fréquence fixe 91.1, l’objectif devient alors d’utiliser l’outil de la radio comme moyen d’expression, en
donnant la parole à ceux qui n’osent pas et de faciliter l’ouverture à la musique et à la culture du plus grand nombre, via l’éducation populaire. C’est à partir de ce moment que l’activité de Studio Zef s’est développée avec un réseau d’animateurs de radio bénévoles de plus en plus nombreux.
Blois mag : Concrètement, comment fonctionne-t-elle ?
Ce sont ces passionnés qui font vivre l’antenne, une quarantaine de bénévoles qui animent leurs propres émissions à dominante musicale, mais où on parle aussi de citoyenneté, d’écologie et des cultures du monde. Ils sont complètement autonomes sur leurs enregistrements et la technique.
Depuis l’année dernière, ils peuvent compter sur le soutien de deux salariés : Thomas Thierry en tant que coordinateur et Clémentine Lathelier en tant qu’animatrice d’ateliers radio. Les administrateurs et membres des commissions valident la programmation et les thèmes.
Blois mag : Qu’est-ce qui fait votre force ?
Les émissions de niche comme le Quart d’heure e-sport ou Core and Co sont écoutées plus largement qu’en Loir-et-Cher grâce à la diffusion via internet. Nous sommes toujours dans l’optique d’être une fréquence éclectique, ouverte et favorisant le lien social.
Blois mag : Quelles sont les nouveautés de la prochaine saison ?
À partir de l’automne, il y aura une série de portraits d’habitants de Blois, plutôt des invisibles, ceux qui agissent dans l’ombre de par leurs métiers ou leurs engagements. On ouvre aussi un créneau dans la grille pour la création sonore.
Article par Émilie Marmion.