Benjamin Leliard, la musique comme vecteur de cohésion

Benjamin Leliard a posé ses valises à Blois il y a plus de 10 ans. Ce Mayennais d’origine, responsable de l’action culturelle pour le Chato’do, crée des projets musicaux avec les actrices et acteurs locaux. Des scolaires aux personnes en situation de handicap, en passant par les usagères et usagers des maisons de quartier, Benjamin œuvre, avec les artistes pour diffuser la culture musicale.

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Bénévole depuis son adolescence dans des associations culturelles, son amour pour la musique et son attrait pour les festivals ne l’ont jamais vraiment quitté. Pendant ses études en école de commerce, il choisit le parcours associatif. Cette option lui permet d’évoluer dans le milieu culturel en effectuant des stages dans des théâtres et autres salles de spectacles, majoritairement en Bretagne.

Inspiré par l’une de ses maîtresses de stage, très active pour démocratiser la culture, Benjamin s’est ensuite orienté vers un service civique proposé par la Maison de Bégon. Je ne connaissais pas Blois, mais l’offre et la structure étaient intéressantes. Ces quelques mois m’ont permis de découvrir la ville et de rencontrer une diversité de personnes.

Devenu bénévole au sein du Chato’do, il apprend alors qu’un poste de responsable d’action culturelle est créé. Il candidate et l’obtient. Depuis, il multiplie les projets. Nous allons poursuivre “Jour de Slam” avec les collèges Rabelais et Bégon, Chato’Marmots, une programmation de concerts pour les enfants de 0 à 12 ans. Et parmi les dernières opérations : des actions avec l’hôpital de Blois, les Ehpad de Bracieux et Vallières-les-Grandes, l’AIEI de Blois pour travailler avec les gens du voyage, le centre pénitentiaire de Châteaudun, le Foyer d’accueil médicalisé de Rilly-sur-Loire, etc.

Et enfin, nous allons accentuer les vidéos de présentation de nos actions de médiations culturelles sur notre chaîne YouTube et notre site chatodo.com pour que les structures puissent mieux comprendre nos actions et les possibilités de nouveaux projets.

Article par Émilie Marmion, photo © Nicolas Wietrich