Danièle Marty ou l’amour des planches

Son histoire est intimement liée à celle de Nicolas Peskine, son mari, et du théâtre du même nom.

théâtre

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J’ai rencontré Nicolas à 16 ans et demi et nous avons ensemble vécu une grande aventure théâtrale et artistique, avec la création de la Compagnie du hasard, puis celle du théâtre. C’était un hangar et nous avons retroussé nos manches pour l’aménager, en faire un lieu à la fois vivant et foisonnant.

Après le décès de son mari en 2001, Danièle reprend le flambeau et en 2004, la compagnie s’installe au théâtre du Grand Orme à 20 km. Nous avons gardé un vrai lien avec Blois et sommes très présents dans les quartiers pour différents projets qui s’adressent à tous les âges.

Ce qui anime Danièle, c’est jouer, entrer dans la peau de personnages qui touchent le public. Quand on joue, on oublie tout et les sourires des spectateurs sont une belle récompense. Si Danièle n’a pas de formation académique de théâtre, elle a appris « sur le tas » au gré de ses rencontres avec de grands metteurs en scène dans toute l’Europe.

Avec le temps, on apprend à se connaître. Je ne chante pas, je n’écris pas et fais peu de mise en scène. Mais jouer me donne de la force. Car Danièle ne ménage ni son temps ni son énergie, pour aller chercher les moyens pour monter nos projets. Et des projets, Danièle n’en manque pas ! Outre le festival « Vite, au théâtre ! », 2023 verra une version d’Antigone personnage favori des adolescents qui donnera lieu à un travail avec des collèges et lycées de Blois.

Par Camille Jaunet, photo © Nicolas Wietrich