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Moïqué, l’imaginaire sans frontières

Si vous avez participé au dernier carnaval de Blois, vous aurez sans doute remarqué la porte du temps et des marionnettes géantes qui sont l’œuvre de la compagnie « Des cousus » et notamment de Moïqué.

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Cet artiste d’origine colombienne est arrivé en France en 2016 pour les beaux yeux bleus de ma Pichotte. Derrière cette histoire d’amour, s’est d’abord jouée celle d’une amitié et plus particulièrement d’un coup de cœur professionnel autour des arts de la rue.

Moïqué entame sa carrière avec des études universitaires peu communes, spécialisées dans le théâtre et le monde du spectacle. Il obtient alors l’équivalent d’un titre professionnel de marionnettiste. Une activité pas si anodine en Amérique du Sud, où la culture du carnaval est importante. Il occupe des postes de metteur en scène et de directeur de théâtre quand une rencontre va chambouler sa
vie. Lors d’un événement, un lien se crée avec une Française vivant près de Blois. Une relation à distance de plusieurs années qui se concrétisera par son installation en France.

Avec sa compagne Pichotte, ils s’impliquent dans les mises en scène et les costumes du projet Wanted (spectacle de percussions). C’est comme cela que j’ai découvert la Maison de Bégon, ce lieu formidable qui est devenu mon phare. Même si, ici, tout me paraît petit par rapport à Bogotá, la richesse culturelle que propose la Maison de Bégon est grande, tant par les personnes qui la fréquentent que par les activités proposées déclare-t-il.

Dans son atelier, situé dans l’établissement, il coupe, colle, assemble et donne vie à ses personnages à travers des costumes ou des marionnettes géantes, sa spécialité. Avec ses comparses de la compagnie « Des cousus », ils produisent des spectacles de rue en France et parfois même en Europe. Des artistes attachants qui ont l’art de vous embarquer dans leur univers.

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Article par Émilie Marmion, photo © Deepha Photographie