Quelles conséquences pour les animaux ?
La définition des zones à dévégétaliser est le fruit d’échanges nombreux, désormais formalisés dans le cadre du Comité annuel des intervenants du domaine public fluvial, présidé par le préfet. Il s’agit de trouver le meilleur compromis entre la prévention des inondations, les avis des riveraines et des riverains, et la protection de la biodiversité.
La Loire est en effet reconnue pour sa richesse au niveau européen et, à ce titre, classée site Natura 2000, ce qui permet de protéger les espèces sauvages dont certaines sont menacées. Aussi, le conservatoire des espaces naturels Centre–Val-de-Loire, animateur des sites Natura 2000, a-t-il émis des recommandations qui ont été intégrées dans le programme des travaux
Il faut aussi savoir que le développement de la végétation sur les bancs de sable, empêche la nidification de certains oiseaux migrateurs qui, chaque année, nichent, pondent et élèvent leurs petits sur les grèves sableuses. Les zones ainsi dégagées pourront permettre aux sternes naines, sternes Pierregarin, petits gravelots et mouettes mélanocéphales de revenir s’y installer.
De plus, certaines espèces d’arbres comme l’érable Negundo sont envahissantes : il est donc nécessaire de réduire leur présence.
Enfin, une dernière étude environnementale a été réalisée en juillet, afin de détecter des nouvelles présences d’animaux ou d’habitats à préserver et le programme des travaux a été ajusté dans ce sens.