Si quelqu’un ne se sent pas concerné par notre thème, qu’il se signale !
lance non sans humour Francis Chevrier, directeur des « Rendez-vous de l’Histoire ». De fait, le fil conducteur de cette 26e édition du grand festival blésois est pour le moins universel : C’est de la mort dont il s’agit, et du rapport que nous entretenons avec elle, que ce soit sous nos latitudes ou dans des contrées plus lointaines, aujourd’hui ou dans des périodes plus anciennes.
Le sujet revêt en effet bien des dimensions que s’attachera à explorer l’essentiel des 600 conférences inscrites au programme. Parmi le millier de personnalités invitées à intervenir, l’autrice et journaliste économique Salomé Saqué participera, dans le cadre du cycle Économie qui ouvrira le festival, à un débat prospectif très attendu autour de la question « Quelle France en 2050 ? ».
L’Histoire dans tous ses états
Comme toujours, la programmation s’enrichit d’une multitude d’autres propositions, dont des performances, à l’image de la lecture de la correspondance d’Hélène Berr par Julie Gayet, commentée par l’historien Éric Alary. Présidé par Jérôme Prieur, le cycle cinéma s’ouvrira sur la projection en avant-première de son dernier documentaire, Les sentinelles de l’oubli. En parallèle, dans le cadre de l’Agora numérique, six films s’emploieront à ressusciter le passé par le biais pour le moins futuriste de casques de réalité virtuelle. Emportés par tous ces temps forts, le festivalier et la festivalière auront bien du mal à s’offrir un temps-mort, si ce n’est autour de l’un des dîners historiques proposés par les restauratrices et restaurateurs blésois… bons vivants.