Un rond-point à la « hollandaise » en expérimentation secteur Médicis

Un nouvel aménagement sera bientôt expérimenté, pour six mois, sur le rond-point Médicis. L’objectif est de faciliter la pratique du vélo en réduisant les discontinuités des pistes cyclables. Explications.

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Précision

Contrairement à ce qui avait été annoncé dans le Blois mag de novembre 2023, l’expérimentation débutera finalement courant janvier 2024, pour renforcer la sécurité du projet pour l’ensemble des usagères et usagers : à pied, à vélo et en voiture. Cette phase de test durera 3 mois.

Les automobilistes remarqueront bientôt ces balises de chantier jaunes ainsi que les gros marquages au sol qui matérialisent une piste cyclable dans l’anneau giratoire et aux sorties du rond-point Médicis.

Cet aménagement dit « à la hollandaise » existe déjà sur le territoire national et a fait ses preuves.

À Blois, il fera l’objet d’une analyse à la fin du printemps 2024, en lien avec les associations d’usagères et d’usagers, et des comptages de passage des vélos seront réalisés pour mesurer la progression des cyclistes sur cet axe.

Viendra ensuite la réalisation de l’aménagement définitif, en étroite relation avec le conseil départemental, gestionnaire de cette voie. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du plan vélo mis en place par la Ville et Agglopolys.

La sécurité avant tout

Le principal avantage d’un aménagement à la « hollandaise », c’est la sécurité ! Celle des cyclistes bien sûr, mais aussi celle des personnes à trottinettes et finalement celle des automobilistes également.

Car l’expérience montre qu’en réduisant à une seule voie l’accès des voitures au rond-point et sur le rond-point, on limite les changements de voie intempestifs et donc les risques d’accrochages.

1er ex æquo !

L’aménagement du rond-point Médicis est le premier de la région Centre–Val-de-Loire, ex æquo avec Tours, avec une petite différence : à Tours, la voie cyclable n’est pas dans l’anneau du giratoire mais à l’extérieur, contrairement à celui de Blois.

Article par Camille Jaunet