Tous les jours, les deux salariés et les bénévoles s’activent denrées alimentaires aux portes des magasins, des agriculteurs ou des industriels. C’est d’ailleurs par ce biais que Jean-Marie Francart (à droite en photo), président de la Banque alimentaire de Loir-et-Cher, a connu l’association. Ils venaient récupérer des produits dans l’usine agroalimentaire où je travaillais. Plus tard, un bénévole est venu me chercher pour une collecte, j’y suis resté
. Quant à Annie Arnaud (à gauche en photo), chargée de la collecte, c’est une collègue qui lui a mis le pied à l’étrier lorsqu’elle habitait en Alsace.
Créée en 1987 à Blois, l’association fait partie d’un réseau national, qui est aujourd’hui le premier en matière d’aide alimentaire en France. Sa spécificité est de collecter des produits et d’en assurer la logistique pour ensuite les redistribuer aux associations partenaires. En Loir-et-Cher, ce sont 25 structures qui bénéficient de ces denrées alimentaires, comme l’épicerie sociale et solidaire « La Passerelle » à Blois, le CIAS de Vendôme, le Secours catholique, etc.
Aujourd’hui, leur modèle est cependant mis à mal : Dans les magasins, avec les promotions sur les dates courtes, ce que nous collectons est le reste du reste. C’est préoccupant, car nous avons plus de difficultés à nous fournir en produits frais tels que la viande, le poisson, les yaourts. Pourtant, les gens qui en bénéficient ont besoin d’une nourriture équilibrée
, alerte Jean-Marie.
Heureusement, il est désormais possible pour les Banques alimentaires d’acheter de la nourriture. Elles comptent également sur leur grande collecte nationale annuelle. D’ailleurs, la BA41 se mobilise dès à présent pour l’organiser : Nous avons besoin de presque 1 000 bénévoles sur le département pour assurer des permanences de deux ou trois heures aux entrées des magasins. Il faut simplement accueillir les clients et les guider vers les produits dont nos partenaires ont le plus besoin
, explique Annie. Alors, rejoignez les équipes de collecteurs !