Entretien des routes

Pour entretenir les routes, la Ville s’appuie sur une stratégie, des critères et un diagnostic précis, qui lui permettent de prioriser et programmer les travaux à réaliser.

Diagnostic de l’état des routes

Les services administratifs, le maire et le conseil municipal l’ont constaté : les sollicitations du public à propos de l’état des voiries sont nombreuses. Un diagnostic complet de l’état des routes blésoises a été commandé par la Ville en 2018, pour éclairer le débat et les décisions du conseil municipal.

6,05 sur 10

Le diagnostic, mis à jour une fois par an pour rester fiable, attribue à chaque voie un niveau vert (bon), jaune (moyen), orange (mauvais) ou rouge (très mauvais). En 2022, la note moyenne de l’état des routes blésoises était de 6,05 sur dix.

Pourquoi les routes sont-elles en mauvais état ?

Les dégradation de la chaussée sont essentiellement dues aux sollicitations répétées des poids lourds. Chaque passage de camion ou de bus équivaut au passage d’environ cinq cent-mille à un million de véhicules légers. La chaussée se déforme et se fissure, puis l’eau s’infiltre et le gel fragilise le tout.

Quelle stratégie à Blois ?

La nature des travaux à engager dépend bien sûr du niveau de dégradation de la chaussée mais aussi de son usage. Une voirie où passent de nombreux poids lourds nécessite des couches d’enrobés plus nombreuses et plus épaisses, ce qui coûte plus cher.

La stratégie d’entretien des chaussées retenue associe la volonté de développer l’entretien préventif des voiries dont l’état est bon (45 % des routes) ou moyen (30 %) à une programmation sur plusieurs années des investissements lourds pour la réfection des chaussées fortement dégradées.

C’est un compromis qui permet de maîtriser les budgets en anticipant la dégradation des chaussées et d’avoir une plus forte capacité d’investissement et une bonne visibilité des travaux de réfection totale programmés sur plusieurs années.

Chiffres clé

  • 200 kilomètres de voirie, dont 40 km d’intérêt intercommunal (gérés par Agglopolys)
  • 700 000 m² de trottoirs
  • 8 600 points lumineux (candélabres, par exemple)
  • 54 carrefours à feu
  • 250 kilomètres de peinture de signalisation
  • 10 150 panneaux de signalisation
  • 3 000 plaques de rues
  • 1 610 corbeilles
  • 1 250 000 € de budget dépensés en 2022 pour la réfection et l’entretien des routes et abords, hors plan cyclable (500 000 € par an, à part).